Cette représentation est une copie de sculpteur (anonyme), probablement du début du XXème siècle, d\'après l\'œuvre originale en terre cuite polychrome. Un visage plein aux traits menus émerge d\'une ample draperie de caractère bourguignon qui rappelle très fort la statuaire toulousaine du XVème siècle. Une très nombreuse production est sortie de la même veine, et la Vierge de Moissac en est sûrement le chef-d\'œuvre : figure douloureuse mais d\'une grande dignité qu\'appuient encore les yeux baissés, elle impressionne par le contraste établi entre le corps et le visage qui évoque trop Claus Sluter et l\'école bourguignonne du XVème siècle. Rien, ici, de la grâce un peu mutine que l\'on retrouve dans les figurines toutes voisines du Rouergue, mais un sens monumental qui force au silence, à la compassion, autant qu\'à l\'admiration pour l\'artiste. Avec un minimum de moyens, le sculpteur atteint au sommet de l\'émotion et du drame : aucune gesticulation qui extériorise une douleur voulue toute intérieure pour être encore plus émouvante. Douceur, réalisme et calme restent encore, à la fin de ce XVème siècle si tourmenté, des arguments fort convaincants et essentiellement religieux. Reproduction en résine patinée Dimensions : H. 24 L. 16,5 P. 13 cm Origine : d\'après l\'œuvre médiévale de la fin du XVème siècle Matière de l\'original : Terre cuite polychrome Epoque : Fin du XVème siècle Musée : Moissac - Hospice Thèmes : Religion Matière : Résine Courant artistique : Art du Moyen Âge