Puluc - Origine : Civilisation Aztèque C'est le jeu le plus connu de la civilisation aztèque et qui fut pratiqué durant des siècles. Un jeu de parcours simple qui rappelle l'histoire guerrière de ce peuple adorateur du soleil et de l'astronomie. Ce jeu est aujourd'hui pratiqué par les indiens Ketchis qui vivent sur les hauts plateaux du Guatemala et qui sont descendants des mayas. Durant des siècles, les mayas se sont répandus dans toute l'Amérique Centrale et sont reconnus comme la civilisation la plus avancée de l'époque pré-colombienne. Malheureusement, la quasi-totalité de l’héritage maya fut détruit par la conquête espagnole. La société rurale fut toujours très présente chez les mayas et elle se retrouve même représentée dans le jeu Puluc, car on utilise très souvent des épis de maïs pour délimiter les cases. Le maïs était d'ailleurs considéré comme une plante sacrée puisque les mayas l'associaient à l'arbre de vie et une légende raconte que les dieux suprêmes créèrent les hommes à partir des grains de maïs. Dans ce jeu de la collection Ludens Planet, la décoration représente des scènes guerrières qui sont à l'image de la mécanique du jeu. En effet, traditionnellement, les batailles entre les peuples d'Amérique Centrale avaient comme objectif la capture de guerriers ennemis qui devaient être ramenés dans les cités pour y être sacrifiés. Les dessins sont inspirés des fresques des sites archéologiques de Bonampak et deCacaxtla, deux villes situées au Mexique. Patoli - Origine : Civilisation Maya Encore pratiqué aujourd'hui dans les montagnes du Guatemala, ce jeu passionnant des mayas a survécu au travers de ses descendants. Capturez vos prisonniers et ramenez-les à votre cité. Divertissement garanti ! Le nom Patoli désigne les haricots utilisés comme dés dans ce jeu de chance et de paris. Pratiqué durant des siècles, aussi bien par les aztèques que les mayas, il déclenchait de véritables passions. Il est probable que ce jeu avait des connotations cosmologiques et religieuses. D'une part, le parcours de chaque joueur contient 52 cases (en comptant les cases noires) et ce numéro est fondamental dans la culture aztèque puisqu'il correspond au nombre d'années sur lequel est fondé leur fameux calendrier solaire. D'autre part, il a été rapporté que, au moment où ils jetaient les dés, les joueurs invoquaient le dieu Macuilxochitl, divinité des jeux, de la musique, de la danse, des chansons et de l'amour, connu aussi sous le nom de Dieu des 5 fleurs. Juste après la conquête espagnole, la pratique du Patoli fut interdite par les prêtres catholiques qui voulurent mettre fin à ce jeu de paris et aux obsessions qu'il apportait. Les chroniqueurs espagnols rapportèrent qu'il existait même des professionnels vivant de leurs paris et que certains allaient jusqu'à parier leur propre liberté, devenant l'esclave de leur adversaire en cas de défaite. Tout ce qui se rapportait à ce jeu fut systématiquement détruit et pour cela, on ne connait pas avec exactitude les règles originales. Dans ce jeu de la collection Ludens Planet, la décoration représente le parcours entre les villes de Tenochtitlà n (la blanche, la capitale de l'empire aztèque, aujourd'hui Mexico) et Tikal (la rouge, citée maya du Guatemala, aujourd'hui cité archéologique). Ce jeu est livré avec... Une toile (39,5 cm x 39,5 cm) avec 2 jeux, 6 pièces claires, 6 pièces foncées, 5 dés à 2 faces, Une pochette pour le rangement des pièces, Un anneau pour maintenir la toile enroulée, Un livret de règles.
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